À première vue et dans nos représentations, les vacances estivales signifient automatiquement l’arrêt du temps des apprentissages. Cette idée n’est pas le fruit du hasard mais, elle provient de notre conception traditionnelle voire inconsciente qui rattache souvent l’apprentissage à l’école : tant qu’il n’y a pas d’école, il n’y a pas d’apprentissage !!! Chose qui n'est nullement vraie !
Toutefois, logiquement, cette période de vacances est une partie intégrante des rythmes solaires :
· elle permet aux apprenants et aux enseignants de se débarrasser de la fatigue qui les empêche de se concentrer, elle leur permet également de bénéficier des moments de repos mais aussi de l’ennui, qui s’avère, parfois, nécessaire à l’enfant. Avec l’ennui, l’élève sent profondément l’intérêt de l’école et l’intérêt d’avoir un objectif dans la vie ;
· elle permet à l’enfant d’apprendre sans en avoir conscience, il apprend en jouant avec ses frères et sœurs et avec ses amis, il apprend en nageant à la mer avec les autres, il apprend en jouant le sport avec son papa, sa maman et ses amis, il apprend quand il campe avec les autres, il apprend quand il voyage…
· elle permet à l’enfant de connaitre soi-même dans d’autres situations et connaitre ses compétences psychosociales (savoir prendre des décisions, savoir communiquer avec les autres, savoir gérer son stress, ses émotions et son ennui…)
Ceci dit qu’on devrait considérer les vacances estivales comme un prolongement des apprentissages faits à l’école, mais un autre type d’apprentissage plus psychosocial que cognitif.
Bref, les vacances estivales, c’est faire l’école autrement. Cependant, cela ne cache pas la réalité de notre contexte qui fait apparaître, clairement, que les vacances de l’été sont souvent sources d’inégalités à tous les niveaux, du fait que les enfants ne vivent pas les mêmes choses durant les vacances. (Sujet à traiter ultérieurement)
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